
Comment as-tu entendu parler de SuperMamans à l’époque ?
A l’époque, j’avais entendu parler de cela il me semble via Facebook. Je me suis rapprochée de cette page et j’ai eu contact avec Elisa Kerrache qui venait de lancer son super projet !

Dans quel contexte, étais-tu quand tu as bénéficié du bichonnage ?
À cette époque, j’étais déjà maman d’un petit garçon, et l’arrivée du deuxième, 1 an et 3 mois après le premier, était une aventure intense. J’étais heureuse, mais aussi épuisée. Mon mari venait de reprendre le travail après ses quelques jours de congé. Les journées étaient bien remplies. Et dans tout ça, il ne restait pas beaucoup de place pour moi. On essaie de tout faire, de tout gérer, mais on oublie souvent de souffler, de se reposer, de prendre soin de soi. C’est à ce moment-là que l’aide de SuperMamans prend tout son sens.
Qu’as-tu ressenti quand on est venu frapper à ta porte pour te bichonner ?
La première chose que j’ai ressentie, c’est un immense soulagement. Dans ces premiers temps où tout est si intense, la fatigue, la charge mentale, les émotions. Savoir que quelqu’un que tu ne connais pas vient jusqu’à toi, juste pour prendre soin de toi, c’est à la fois étonnant et généreux. À l’époque, ce n’était pas vraiment dans les habitudes de ma région de se faire offrir un repas.
Quel souvenir marquant gardes-tu de cette expérience ?
Je garde surtout le souvenir d’une attention sincère des personnes venues chez moi.
En quoi ce soutien a-t-il fait la différence dans ta vie de jeune maman ?
Se faire offrir un repas pour toute la famille, c’est une énergie à laquelle je n’avais pas du tout envie d’y mettre du mien après l’accouchement à vrai dire. Je pense aussi à cette forme de bienveillance envers les mamans, se sentir entourée, comprise dans ces moments aussi bien merveilleux que chaotiques parfois.
Si tu pouvais décrire SuperMamans en un mot, lequel choisirais-tu ?
Bienveillance.
Qu’aimerais-tu dire à la maman que tu étais il y a 10 ans ?
Je lui dirais de ralentir un peu, de profiter davantage des petits moments précieux, car les enfants grandissent si vite. Le temps est précieux.
Dix ans plus tard, que souhaites-tu à l’Association ?
Je souhaite que l’association ait toujours autant de succès, que les gens qui ont plaisir à faire plaisir, du plaisir aussi à cuisiner, puissent utiliser cette manière pour soutenir les parents au début de chaque aventure que représente l’arrivée d’un bébé.
Que dirais-tu à une maman qui hésite à demander de l’aide à SuperMamans aujourd’hui ?
Je lui dirais que je me suis sentie comme elle. Que, moi aussi, je pensais pouvoir tout gérer toute seule. On veut être forte, ne pas déranger, ne pas « avoir besoin d’aide ». Mais la maternité, c’est un mélange de bonheur immense et de fatigue profonde. Et parfois, on oublie qu’on a le droit, nous aussi, d’être soutenues, sans rien attendre en retour. Le petit plus est que souvent on découvre des repas que nous ne cuisinons pas ! Miam !
Si tu pouvais adresser un message aux bénévoles, lequel serait-il ?
C’est vrai que vous arrivez comme des inconnus dans nos vies. Mais chaque parent n’oublie pas la valeur de ce geste, car vous ne livrez pas qu’un repas, vous offrez un vrai cadeau de naissance ! Aujourd’hui, j’aime aussi offrir ce type de cadeau à mes amies, parce que je trouve que c’est tout simplement génial et elles aussi, apprécient !